Bali, île gorgée de soleil et de bien-être est un appel irrésistible à un voyage fascinant. Maëlle Aïssaoui, coorganisatrice de l’événement « Bali Surgawi », évoque cinq raisons de partir à la découverte de l’île des Dieux.
Destination de rêve, l’île des dieux reste un coin de paradis terrestre à mi-chemin entre Sud-Est asiatique et Océanie. Bali, c’est à chaque souffle des couleurs, des fleurs, des sourires, des mélodies, des flagrances, des saveurs, des paysages luxuriantes, des temples à pagodes coiffées de chaume, des plages paradisiaques interminables, des couchers de soleil paradisiaque, le sable chaud. Fruits et fleurs aux pieds des arbres en offrandes aux dieux pour solliciter leur bienveillance, maisons mangées par des plantes grimpantes et luxuriantes, Bali est un sanctuaire de beauté, de sérénité et de spiritualité.
Bali et ses paysages
Les plages. Sables blancs et eaux turquoises. Il y a aussi des plages de sables noirs dû à l’activité volcanique de l’île.
Les paysages montagneux et volcaniques. L’île comporte de nombreux volcans, dont certains encore en activité, ce qui lui donne un aspect particulier et très intéressant ! De plus, on trouve plusieurs pics de plus de 2000 mètres d’altitude. Ainsi, le plus haut est le Mont Agung (3142 m), un volcan actif baptisé la « mère montagne ». Egalement, on trouve le Mont Batur, volcan de 1717m que l’on peut escalader tôt le matin pour assister à son sommet au lever du soleil.
Les rizières en terrasse. La riziculture est très importante sur l’île des Dieux. Les balinais tentent d’occuper le maximum de place qu’ils peuvent pour faire pousser le riz, base de leur alimentation. L’île étant très montagneuse et vallonnée, ils créent donc de véritables « terrasses » de plantations : un régal pour les yeux !
La gastronomie
Globalement les balinais se nourrissent de la même manière que le reste des Indonésiens (nasi goreng : riz frit) mais certains plats sont typiquement balinais. Ainsi, deux plats balinais ressortent du lot. Le “Bebek Betutu” est une savoureuse spécialité balinaise de canard. Farci et longuement cuit à l’étouffée dans une feuille de bananier, ce savoureux plat se commande toujours la veille. Puis le “Babi Guling”: plat fait principalement de porc farci et rôti à la broche. Excellent quand il n’est pas trop gras.
D’autres spécialités balinaises sont aussi délicieuses. Le « Urab » (délicieux mélange de noix de coco, haricots ou autres légumes finement hachés et parfumés d’épices et de piments) et le « Ayam betutu » (poulet farci grillé, servi avec des légumes, du tapioca et de la noix de coco).
La spiritualité et la religion Hindoue
A l’inverse du reste de l’archipel Indonésien, Bali pratique la religion hindoue – qui possède une influence majeure sur la vie quotidienne des balinais et leurs coutumes. On dénombre plus de 11 000 temples à Bali ! Chaque village en possède au moins trois et chaque communauté voire famille possède le sien ; ils sont reconnaissables à leurs “houppettes” en chaume.
Deux coutumes traditionnelles hindoues balinaises, que l’on ne retrouve que sur cette île :
Le limage des dents. Les balinais éprouvent une très grande peur face aux lutins, aux esprits et aux démons. C’est cette peur qui motive un rituel particulier. Ainsi, tous les balinais – garçons et filles – doivent se soumettre après la puberté au limage des dents. La fille ou le garçon doit être bien habillé car la cérémonie est en leur honneur. Celle-ci se déroule dans une atmosphère de fête, au son du gamelan, et se termine par un repas traditionnel. On recueille les déchets dentaires dans une noix de coco, que l’on enterre ensuite derrière le sanctuaire de la famille.
Les crémations mortuaires. La crémation est un des rites les plus importants et impressionnants de la religion hindouiste à Bali. Ce rite mortuaire témoigne de la conservation religieuse qui unit chaque balinais, dans la mort, à celui du village. Les familles balinaises preparent la cérémonie plusieurs mois après la mort d’un de leur membre de leur famille car cela est très onéreux. Elle rassemble tout le village et nécessite une longue procession des femmes du village apportant des offrandes. Puis, lorsque l’argent est réuni, la famille sculpte une sépulture prenant l’apparence d’une vache. Le corps sera inséré dans ce cercueil en bois qui sera la dernière demeure avant le feu purificateur. Les balinais considèrent ce rituel comme un symbole, celui-ci permettant l’ascension du corps auprès de ces ancêtres.
La culture artistique balinaise
Le théâtre balinais. Masqué, c’est le Topeng. Les masques sont en bois sculpté et peint, avec des fentes sous les yeux et un trou au niveau de la bouche. Les masques peuvent aussi avoir des ouvertures pour les yeux. Certains masques s’arrêtent au niveau de la lèvre inférieure). Cependant, il existe aussi le théâtre Wayang. Théâtre de marionnettes de bois ou cuir dont l’ombre est projetée sur une toile pour le public. Toutefois, tous deux racontent des histoires de divinités, notamment le Ramayana.
Les chants balinais, le Kecak. Il s’agit d’un chœur de percussions vocales balinais accompagnant originellement des transes lors de rituels. Ce spectacle est atypique car dépourvu d’accompagnement instrumental : la pulsation est assurée par un des chanteurs du chœur. Le Kecak se fait assis par terre en rond avec un chef en plein milieu parfois jusqu’à 100 choristes !
Les balinais, tout simplement !
Même si cela reste un peu cliché de le dire, les balinais sont dans leur grande majorité très accueillants, souriants, généreux et curieux envers les touristes. En somme, c’est un vrai plaisir de communiquer avec eux et de découvrir leur culture et leur mode de vie.